Pour cette première étape de notre road trip sur la Grande Terre de NC nous voulions commencer par un endroit que nous n’avions pas encore eu l’occasion de visiter. Un endroit un peu reculé, donnant l’impression d’être arrivé au bout du monde…
Et c’est exactement ce qu’offre Petit Borendi !
Situé à plus de 4 heures de route de Nouméa, Petit Borendi se mérite. Une fois passé devant le camping de la Moara qui est habituellement notre point de chute dans ce coin de NC, il faut encore compter près de 2 heures de route supplémentaire ! Et oui c’est long et la vitesse moyenne n’affolera pas le compteur, croyez moi.
Par contre, contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là, pas besoin de 4×4 pour s’y rendre. Une voiture sur-élevée est tout de même un gros plus mais c’est totalement faisable même en berline classique (bon pas une bagnole de sport rase bitume hein !). La route est bitumée du début à…presque la fin 🙂
Passé le camping de la Moara justement, la route est une vraie invitation au voyage. Les points de vues à couper le souffle sont innombrables et permettent d’oublier le temps qui passe, les vertèbres qui se tassent et les « quand est-ce qu’on arrive ? » qui émanent de la banquette arrière !
1er arrêt un peu après le camping de Moara avec une vue sur les baies environnantes. Ce jour là ça soufflait fort, l’écume présente sur la mer en témoigne.


2ième arrêt, un peu avant Port-Bouquet :

3ième, 4ième, 5ième, etc. arrêts après Grand Borendi. Et oui, à partir de Grand Borendi la route quitte le littoral provisoirement et serpente dans les montagnes pour aller traverser la rivière Xwe Bwl (débrouillez-vous avec la prononciation 🙂 ). Cette partie de route prend beaucoup de temps !
Sur la carte on a l’impression d’être presque arrivé mais en réalité il faut compter près d’une heure de route depuis Grand Borendi. C’est trèèèèssss long mais c’est trèèèèssss beau. Les gens de la tribu se déplacent d’ailleurs en bateau et non en voiture, c’est beaucoup plus rapide par la mer que par la route mais notre auto n’étant pas amphibie nous n’avions pas le choix.
Mais voilà ci-dessous en image le lot de consolation pour avoir bravé cette longue route :


A noter que durant près de 2 heures (que ce soit à l’aller ou au retour) nous n’avons pas croisé une seule voiture ! 2 heures sans croiser personne, ça vous donne idée du sentiment d’isolation que nous avons vécu lors de cette première étape.
Et ce n’est pas tout, à notre arrivé sur le camping, personne. Mais quand je dis personne, c’est personne ! Alors comme j’avais réservé par téléphone, j’ai rappelé la propriétaire (juste devant sa maison c’est le seul endroit qui capte !) pour confirmer que nous étions arrivés et savoir où nous devions nous installer. Réponse, où on veut, on sera les seuls ici pendant 2 jours.
Bref, pas d’autre vacanciers et même pas les proprios !! C’est la fête, là on est vraiment coupé du monde pour 2 jours. J’adore ! Seule incartade à cette robinsonnade, nous avions prévu de prendre un de nos 2 repas du soir à la tribu. Ce sera chose faite et Joséphine, une voisine, a été prévenue de notre présence et viendra nous préparer un vrai festin ! Je ne m’y attendais pas mais on a eu droit à une multitude de plats. Joséphine c’est vraiment donnée beaucoup de mal pour nous régaler et a passé tout son après-midi à cuisiner pour nous. Je connais bien des établissements en NC qui ne se seraient pas donnés autant de peine pour 3 malheureux touristes !
Alors encore un grand merci à Joséphine !
Le camping est bien aménagé, avec plusieurs emplacements de camping bien espacés les uns des autres, des point d’eau (mais pas d’eau chaude) et quelques tables et bancs en béton bien pratique. Il y a aussi 2 farés pour s’abriter en cas de pluie (se fut le cas lors de nos repas du soir).
Notre camp au milieux des cocotiers :
Malgré le fort vent qui soufflait pendant ces 2 jours, le camping était bien protégé du vent et c’était très agréable ainsi car intenable quelques mètres plus loin sur la plage.
Niveau activité, il faut savoir que c’est ici que vous débarquerez si vous décidez de faire la côte oubliée en kayak. Et oui, après le camping il n’y a plus de route pour continuer vers le sud. Ce qui renforce encore un peu plus ce sentiment de bout du monde.
C’est aussi le point de départ pour faire l’ascension du mont Humboldt, le second plus haut sommet de la NC.
Mais pour nous, ce sera farniente, marche tranquille,jeux, photos, barbecues, apéros et devoirs pour la petite !
Bon, fini le blabla et place aux photos des alentours du camping à la belle lumière du matin et du soir, mais aussi sous un ciel maussade en milieu de journée.
On commence par une balade au lever du jour le long de la plage :



Puis un peu plus loin vers l’embouchure de la rivière Ngoye :

La rencontre de quelques visiteurs :
Et quelques photos au coucher de soleil :

Après ces 2 jours coupés du monde, il était temps pour nous de quitter les lieux vers notre prochaine étape, un superbe camping privé à Bourail chez Emeric de Gecko Evasion. Un vrai nid d’aigle avec une vue époustouflante !
Avant de nous quitter, une petite galerie photos de ces 2 jours à Petit Borendi :
A bientôt !
2 Comments
Merci pour votre beau partage, sa nous permet de revoir en photo notre petit bout de paradis ❤️ Oui mami Joséphine
Est adorable , dommage que mes grands parents les proprio n’étaient pas présents, ils auraient étés contents de vous accueillir.
Merci pour votre commentaire !
Mais rassurez-vous, même sans vos grands parents nous avons passé un excellent moment, totalement déconnectés du reste du monde.
Et puis ce sera l’occasion d’y retourner pour enfin rencontrer les proprios 🙂