UNE SEMAINE A TOKYO

Récit d’une petite semaine à Tokyo

Génération Club Dorothée oblige, ado, le Japon me fascinait déjà. Sa culture Manga, les jeux vidéo, ses arts ancestraux, ses temples, les technologies futuristes, etc. sans oublier que le Japon compte tous les plus grands fabricants d’appareil photo (Nikon, Canon, Sony, Fuji, Olympus, Panasonic, etc.) et de motos (en somme, mes 2 passions) !

L’âge avançant, je commençais alors mes premiers voyages en écartant systématiquement cette destination pour cause de budget trop serré (bah oui au début on roule pas sur l’or…après non plus ceci dit). Plus tard, même si les finances me permettait un tel voyage, c’est plus par « craintes » (tremblements de terre, tsunami, éruption volcanique, barrière de la langue, GODZILLA, etc.) et autres envies plus fortes qui m’ont poussé à reporter encore et encore un voyage au pays du soleil levant.

Ne partez pas, la partie chiante est bientôt terminée ! Promis, j’ai bientôt fini de vous raconter ma vie.

Finalement toutes ces « craintes » et autres « préjugés » ont été balayés lors de mon séjour au Japon. Pour information j’ai donc passé environ une semaine sur Tokyo et 4 jours dans les alpes Japonaise où j’ai pu apprécier un Japon très traditionnel et tester les fameux onsen (bains Japonais), le Shinkansen (train rapide), les Ryokan (ahhh 3 nuits sur un futon…c’est le genre de chose que j’aurais dû faire plus jeune !), la barrière de la langue (bien plus présente qu’à Tokyo), les stations de ski et surtout l’extrême patience et gentillesse des Japonais.

Mais il est temps de recentrer le débat et de vous parler de Tokyo.

Ce voyage c’est décidé un peu au dernier moment et les préparatifs ont été très courts. Résa de l’hôtel dans la salle d’embarquement de l’aéroport, etc. Je m’étais juste un peu renseigné sur internet et basta.

Dès l’arrivé à l’aéroport de Narita je me dirige donc vers les différents comptoirs que compte ma « check list » :

1°) Téléphone : sur internet beaucoup vous conseillerons de prendre un wifi pocket et pas une carte SIM. Personnellement je n’ai pas suivi ce conseil et j’ai opté pour une carte SIM valable 15 jours avec 1GO de data. Pourquoi ? et bien parce que c’est moins cher et que la logistique est plus simple. Pas besoin de louer le pocket wifi , ni de le ramener au comptoir à la fin du séjour. Au niveau connexion, je n’ai rien à signaler avec la carte SIM, tout a bien fonctionné aussi bien dans les alpes Japonaise que dans le métro à Tokyo. Donc pour un séjour inférieur à 15 jours j’aurais tendance à conseiller une carte SIM plutôt que le wifi pocket. A savoir que dans les 2 cas vous avez le choix entre un comptoir avec quelqu’un pour vous conseiller ou des distributeurs. J’ai opté pour les conseils !

2 applis smartphone m’ont été utiles : Une pour le métro de Tokyo et l’autre pour avoir la durée des files d’attente à Disneyland et Disneysea en direct.

2°) Office de tourisme : à partir de ce comptoir, j’ai pu faire beaucoup de chose. Réserver mes billets pour Disneyland (ça évite une longue attente au guichet le jour de votre visite). Acheter mon JR East Pass pour le train. Tarif 18000 Yens sur place valable pour 5 jours, en fait les 5 jours ne sont pas obligatoirement consécutifs donc j’ai pu faire : le trajet en Narita express Narita-Tokyo le J1, Tokyo-Disneyland et Disneyland-Tokyo le J2, Tokyo-Nagano le J3, Nagano-Tokyo le J4 et Tokyo-Narita le J5. Sans le pass j’en aurai eu pour 20940 Yens soit une économie de 21€ lors de mon séjour. C’est toujours ça de pris. Et c’est encore moins cher si vous le commandez en ligne avant votre voyage (17000 yens).

Là encore le fait de le prendre au comptoir au lieu de le commander permet d’avoir les explications par le personnel de l’office du tourisme qui a su parfaitement me conseiller en fonction de mes désirs. Au départ j’ignorais l’existence de ce pass car tout le monde parle du Pass classique qui est plus cher et qui n’aurait pas été rentabilisé dans mon cas. En leur donnant mon parcours et la durée de mon séjour, elles ont pu me conseiller au mieux et toujours dans le but de me faire économiser du temps et de l’argent !! Pas d’entourloupe pour le touriste de base que je suis et 3 personnes aux petits soins rien que pour moi et ma fille (bon j’étais le seul client il faut dire).

J’ai aussi pu acheter 2 pass 3 jours pour le métro de Tokyo et voilà en 1 petite heure de temps, tous mes trajets étaient payés et assurés, sauf la partie en train de Nagano à Yudanaka.

Tout ça pour dire que « perdre » un peu de temps à l’aéroport peu vous faire gagner beaucoup de temps et un peu d’argent sur la suite de votre séjour.

Ce premier contact est à l’image de mon séjour et des Japonais en général. Très souriants, patients et efficaces. Pour le français que je suis, je ne suis pas habitué à ce qu’un commerçant recompte avec moi la monnaie qu’il me rend, ni qu’il passe autant de temps à tout m’expliquer. C’est d’ailleurs à double tranchant car parfois, à cause de notre éducation (ou du manque d’éducation que nous avons eu) on a parfois envie d’expédier l’affaire. Avec 1 fois on a compris hein ! et bien avec les Japonais non, ils vous le répètent plusieurs fois pour être sûr que vous soyez satisfait de la réponse apportée. Un autre monde auquel il va falloir s’habituer là-bas.

Ok j’ai menti, c’était toujours chiant, mais au moins vous avez appris des trucs.

Allez, billets en main, il est temps de partir à l’aventure !

JOUR 1 :

50 minutes de trains plus tard me voici au beau milieu de la gare centrale de Tokyo avec valises, poussette et enfant ! Ça grouille de monde de partout et encore, c’est dimanche et ce n’est pas l’heure de pointe. Il y a des inscriptions en Japonais du sol au plafond et je ne sais pas où je dois aller.

Le but de cette première journée c’est de sortir de la gare et de trouver mon hôtel…oui tout un programme !

Par chance les panneaux sont traduits en anglais, oufffffff. Mais c’est immense et je ne sais pas où est le nord ou le sud. Bon j’allume le GPS sur le téléphone et en avant !! Le GPS est selon moi indispensable pour se déplacer à pied à Tokyo, donc n’oubliez pas de charger les cartes du Japon avant votre séjour.

Au bout d’une heure à déambuler dans la gare et à passer devant tout un tas de petits restau qui me donne envie de tout manger,  je trouve enfin la sortie la plus proche mon hôtel. A noter que la petite blonde aux yeux bleus qui m’accompagne fait fureur !! Des KAWAII en veux-tu en voilà mais toujours dans le respect, pas comme les chinois qui se permettent de la prendre en photo sans rien demander. Et ce sera une constante durant tout le séjour.

En sortant de la gare au style occidental avec façade en briques, on se retrouve au milieu de grattes ciel, certes pas très hauts mais très designs.

Photo de la gare depuis la JP tower KITTE Rooftop Garden. C’est gratuit mais les trépieds y sont interdit

En me rendant de la gare à l’hôtel, autre chose me frappe (non pas un Yakuza !), la propreté des rues ! A côté, même la Suisse parait crade !

Après avoir déposé les valises à l’hôtel, direction le quartier d’Akihabara en fin d’après-midi. Magasins d’électronique, immeubles aux façades criardes façon mangas ou jeux vidéo, rabatteurs qui hurlent dans leur mégaphone, lignes de métro aérien, etc. Ça bouge et c’est coloré, à ne pas manquer lors d’un séjour à Tokyo.

JOUR 2 :

Journée pour Kawaii à Disneyland Tokyo. Il fait beau mais froid et en cette période hivernale le spectacle de la reine des neiges est de retour !! Le paradis pour Kawaii, et les chansons en Japonais durant la parade ne la gêne absolument pas. Prix d’entrée au parc similaire à celui en France, par contre la bouffe sur place m’a semblée beaucoup moins chère qu’à Paris. Bon, le parc est très beau et ça reste un Disney, files d’attente d’environ 30 minutes (donc correctes) mais j’avais pas bien compris l’histoire des fast pass et du coup j’en ai même pas profité pffff. Faut dire que ça fait plus de 20 ans que je n’ai pas fait de parc Disney !!

L’attraction que j’ai préféré, Winnie l’ourson. Très belle attraction mais aussi plus longue file d’attente. Et quand au bout de 45min de file d’attente Kawaii vous dit qu’elle ne veut plus y aller comment dire…

Bon finalement le personnel me voyant désemparé a apporté des peluches pour la petite et m’a exceptionnellement autorisé à la prendre sur mes genoux durant le tour. Quand je vous dis qu’ils sont aux petits soins ces Japonais. Du coup, cette journée ayant tellement plu à Kawaii et papa que nous sommes allés au second parc, Disneysea, le dernier jour.

JOUR 3 :

Direction le Bunkyo Civic Center pour profiter d’une vue sur la skyline de Tokyo et plus précisément le quartier de Shinjuku avec le mont Fuji en toile de fond (visible uniquement par beau temps).

L’entrée est gratuite et la vue offerte sublime. A faire tôt le matin ou au soleil couchant. Et comme la vie est bien faite, au pied de la tour il y a même un petit jardin d’enfant qui permet à KAWAIIIII!!!! de se dégourdir les pattes. Parce que Kawaii, elle, elle s’en fout de la vue à 360 degrés sur Tokyo ou du Tokyo dôme situé à deux pas de là et où se déroule les compétitions de Sumo ou encore de la superbe montagne russe qui passe à travers un bâtiment et que papa aurait vraiment aimé faire ! Non, elle, à même pas 3 ans, elle préfère la balançoire et à la rigueur l’ascenseur vitrée qui fait des guilis dans le ventre lorsqu’on descend ! Aucun sens des priorités ces gosses.

Shinjuku and Mt Fuji from Bunkyo Civic Center

Et de l’autre côté de la ville, la Tokyo Skytree tower, la tour la plus haute du Japon avec 634m de haut !

Après cette vision du Tokyo moderne, rendez-vous avec le Tokyo historique au quartier d’Asakusa. Et plus précisément au plus vieux temple bouddhiste de Tokyo, le temple Sensō-ji.

Il est rouge, il est beau et il y a du monde…beaucoup de monde !

J’ai donc préféré arriver en fin d’après-midi, peu avant la fermeture du temple, pour avoir moins de monde et profiter de la mise en valeur du temple par les éclairages.

Et une photo de Kawaii qui charme les Geishas !

Fin de la 1ère partie et 2^ième partie à suivre très prochainement…